Magasins physiques et sites marchands, la fin d’un vis-à-vis ?

La dernière étude du cabinet PwC montre que les sites préférés des acheteurs demeurent essentiellement ceux de magasins physiques. Est-ce à dire que certains marchés sont arrivés à maturités et que l’on doit s’attendre à un tassement des progressions des ventes en ligne ?

Selon moi, l’offre en e-commerce atteint aujourd’hui ses limites (conseils sont souvent inexistants ou insuffisants, les éléments de confiance négligés, sentiment de prise de risque pour l’acheteur lors de son achat…). De plus, j’affirme que l’offre des acteurs du E-commerce peine à progresser.

Je fais le pari que l’offre des « pure player » du commerce en ligne arrive à ses limites face aux acteurs disposant de points de vente physiques supplémentaires, complémentaires.

Stephanie Clifford pour le New York Times rappelle que les clients veulent voir ce qu’ils achètent : le shopping est aussi une démarche sociale. Le modèle de Stoetzel affirmait déjà ce principe selon la loi de la reliance sociale liée à la consommation des marques. Ainsi, eBay et d’autres après lui comme Etsy ouvrent des magasins éphémères. D’autres enseignes en ligne se mettent à ouvrir des enseignes physiques ou à rendre disponibles leurs produits en magasins, comme le fait la marque de vêtement américaine pour homme, Bonobos qui a ouvert 6 magasins aux États-Unis.

Mais ces magasins diffèrent surtout, tenant plus du showroom que de l’enseigne classique. Le face à face avec le produit n’est donc pas encore mort, bien au contraire !

Il se dessine donc une nouvelle piste pour les pros du marketing et de la communication sur cette hybridation entre virtuel et réel…